Riposte-CTE

À propos

Nous sommes des chômeuses et des chômeurs, des précaires et des pensionnés, des fonctionnaires et des salariés, des jeunes et des vieux, nous sommes hybrides et bigarrées.

Pour le pouvoir politique, les partis et les responsables syndicaux, nous sommes invisibles.

Des êtres invisibles qui sont en colère.

Des êtres invisibles qui existent collectivement et de manière autonome depuis janvier 2012.

Des êtres invisibles qui se proposent de rassembler leurs sensibilités et de s’organiser dans un ensemble d’actions coordonnées afin de se faire entendre par eux-mêmes. Notre espace de coopération se nomme « riposte.CTE » (Chômeurs et travailleurs engagés)

Bernar Friot et le salaire socialisé

La Centrale Culturelle Bruxelloise et le CEPAG ont le plaisir de vous inviter au séminaire

« ACTUALITE SOCIALE »

questions approfondies

DEVELOPPER LE SALAIRE SOCIALISE

POUR SORTIR DU CAPITALISME ?

avec la participation de Bernard Friot

10 et 11 octobre 2012

FGTB de Bruxelles

Rue de Suède 45 (auditorium)– 1060 Bruxelles

De 9h30 à 16h30

Ce module de formation est organisé par la Centrale Culturelle Bruxelloise, asbl et le CEPAG. Il est destiné aux militants politiques et syndicaux qui désirent approfondir des questions syndicales.

Objet

L’humanité traverse une grave crise, non seulement économique, sociale et environnementale mais également politique. L’avenir semble bouché, les issues incertaines et le sentiment d’impuissance domine.

Est-il possible de faire émerger des revendications offensives et non pas seulement défensives, des revendications qui permettent d’ouvrir le champ des possibles et de penser un autre avenir ?

Pour Bernard Friot, il y a dans le salaire quelque chose de révolutionnaire, un « déjà-là émancipateur » ; ce quelque chose est d’abord une conquête énorme : celle de la qualification et de la protection sociale attachées au salariat. C’est ce potentiel subversif que Bernard Friot nous invite à voir, en déplaçant notre regard, en adoptant un autre récit sur ces institutions (la qualification et la sécurité sociale) : elles ne sont pas seulement les produits de la conquête d’une meilleur protection du travailleur dans le capitalisme mais elles constituent surtout un « déjà-là émancipateur » qui bouleverse la conception capitaliste du travail et de la valeur économique et qui peuvent dès lors devenir un moteur pour mobiliser et imaginer un autre horizon que celui du capitalisme.

Le séminaire vise à débattre de toutes ces questions autour d’une rencontre avec Bernard Friot, dans le cadre de la sortie de son nouveau livre : « L’enjeu des salaires » (éditions La dispute, 2012).

Il vise également à donner aux participants les outils didactiques pour former et informer les travailleurs aux enjeux des salaires.

Nous vous proposons de découvrir Bernard Friot, tenant du droit à un salaire socialisé, version très avancée et subversive du “revenu garanti”…

 1. “L‘économiste et sociologue Bernard Friot, auteur de “L’enjeu des retraites” (Ed. La Dispute, 2010), était invité par l’association “Perspectives communistes” de Montreuil. La Télé de Gauche est venue filmer cette conférence et la restitue en onze chapitres qui suivent les raisonnements et positions paradoxales du conférencier sur la question de la retraite et de la relation au travail dans nos sociétés. Une conférence magnifique où Bernard Friot nous explique à quel point travailler en étant libéré de l’emploi est un bonheur. Il nous parle entres autres de l’emploi qui tue le travail, de l’emploi qui crée le chômage. Vivifiant et indispensable” (extrait de la présentation de Bernard Friot sur le site des Tse/FGTB du Luxembourg.)

2. “Pour un statut politique du producteur”, texte très explicite et dense sur le concept de Salaire socialisé que défend Bernard Friot, est disponible sur le site Réseau Salariat dont il est l’ un des animateurs. En voici l’introduction:  “Il est possible de  rompre avec la logique du capital, qui décide seul de tout ce qui a trait à l’emploi et à la production, mais aussi avec la logique  qui  enferme  le  salarié  dans  son exploitation  (qui  se  double  souvent  de  son  aliénation) et qui ne peut, au  mieux, que revendiquer la reconnaissance de sa souffrance.  Rompre  avec  cette  logique  nécessite  de  lui opposer l’expression positive de notre qualité de producteur, c’est‐à‐dire affirmer le fait que nous sommes les créateurs exclusifs de la valeur économique. 
L’expression de ce potentiel impose de donner à ce qui le fonde,- la qualification à la personne-, toute la force du politique.”

http://www.reseau-salariat.info/

 

Article: Riposte-CTE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *