T.S.E. Luxembourg

Les allocations de chômage en débat

Le patronat et les libéraux flamands veulent que le futur gouvernement réduise les allocations de chômage. La moitié des Belges approuvent.

Le débat fait rage depuis deux semaines : la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) pointe du doigt des allocations de chômage qu’elle juge insuffisamment dégressives et le fait savoir aux partis politiques en pleine formation du gouvernement. C’est l’un des grands chevaux de bataille du patronat, avec la suppression des prépensions.

Pour les chômeurs de longue durée, « les allocations belges diminuent seulement de 10 % en moyenne, contre 40 % en Europe occidentale ». La FEB cite une récente étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

« Les chômeurs sont plus nombreux à réintégrer le marché du travail lorsque les allocations de chômage sont fortement dégressives ou même limitées dans le temps. »

Le moment choisi par la FEB pour monter au créneau ne doit rien au hasard. D’une part, les questions délicates de l’emploi sont actuellement discutées par les négociateurs du futur gouvernement, et l’Open VLD a déjà plusieurs fois indiqué qu’il était sur la même ligne que les représentants des patrons.

D’autre part, selon une enquête commandée par l’opérateur de travail intérimaire Tempo-Team, un Belge sur deux estime que les allocations de chômage sont trop élevées et qu’elles devraient être limitées dans le temps (12 mois). Ce sondage a été mené auprès d’un échantillon de 1500 répondants. Il révèle notamment des disparités entre communautés linguistiques.

Globalement, les Flamands se montrent plus stricts que les francophones. Ainsi, les premiers sont 52 % à trouver les allocations de chômage trop élevées, contre 43 % pour les seconds. 36 % des néerlandophones se prononcent pour la suppression des prépensions, contre 25 % des francophones. Même clivage en ce qui concerne la scission de la sécurité sociale : 38 % contre 14 %.¦

Moins de demandeurs d’emploi début 2011

Le chômage en Wallonie est orienté à la baisse sur base annuelle. Au cours du premier trimestre 2011, on note une baisse de 3,1 points pour atteindre 8,9 % (contre 12,0 % un an plus tôt), soit le niveau le plus bas observé depuis le 2e trimestre 2002. Durant cette période, la moyenne belge était de 7,2 % et celle de l’Union européenne de 9,5 %. Mais si la tendance est encourageante, la prudence reste de mise, indique le Forem qui vient de publier ces chiffres.

Meilleure insertion pourles titulaires d’un bac

Source: L’Avenir Manuel DOLHET

Toujours selon les statistiques du Forem, sept chômeurs sortis de l’enseignement en 2010 sur dix ont trouvé du travail. Les formations qui conduisent le plus rapidement et les plus durablement à l’emploi : le baccalauréat (76 %), suivi de l’apprentissage et du master. En revanche, les jeunes qui n’ont achevé que les primaires ou les secondaires présentent des possibilités d’insertion très réduites.

 

  • Source: L’Avenir
  • Manuel DOLHET

 

Atricle: Lavenir.net

One comment

  • Gigi

    C’est toujours les travailleurs sans emplois qui paient pour tout… Facile, 700 euros quand on est isolé, payer son loyer, entre 450 et 600 euros, plus les
    charges… Que reste-t’il pour se nourrir ?

    Quand au chef de famille, 920 euros d’indemnités, payer son loyer, ses charges, nourrir sa famille, c’est terrible ce que les « chômeurs » sont riches.

    J’aimerai vraiment que les patrons de la FEB essayent de vivre pendant un an sans rien d’autre que ce que reçoit un travailleurs sans emploi, juste pour voir
    comment ils pourraient vivre grassement, avec ce montant tous les mois.

    Quand on a les poches pleines d’euros, c’est facile de dire que les plus pauvres d’entre-nous reçoivent de trop.

    Pour Tempo Team

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