Où est passé l’argent ?


Début 2009, la FGTB wallonne lançait sa campagne « Le capitalisme nuit gravement à la santé ». Le système que nous dénoncions n’a pourtant pas été remis en question. Loin d‘avoir tiré les leçons de la crise, la droite et le patronat veulent encore nous imposer leurs vieilles recettes libérales : modération salariale, austérité, privatisation des services publics, attaques contre la Sécurité sociale… Les travailleurs payent la crise de tous côtés.

Pourtant, nous vivons dans un pays où les richesses produites (par les travailleurs !) ne cessent d’augmenter. Et, depuis 30 ans, les actionnaires captent une part de plus en plus importante de ces richesses au détriment… des travailleurs.

Il est urgent de renverser la situation. Des solutions justes, efficaces et solidaires existent.

Ensemble, allons chercher l’argent là où il se trouve… dans la poche des actionnaires !

Nous vivons dans un pays riche, très riche… Qui demande pourtant à ses travailleurs de se serrer la ceinture mais…

7 milliards € par an: réductions de cotisations patronales– bingo pour les actionnaires!

4.4 milliards € par an: intérêts notionnels – bingo pour les actionnaires!

750 millions € par an: plus-values non taxées des entreprises - bingo pour les actionnaires!

Chaque année, des milliards d’euros ne sont pas redistribués vers la collectivité car ils échappent à l’impôt ou au circuit des cotisations sociales, contrairement aux salaires.

Chaque année, et malgré la crise, les patrons du BEL 20 s’octroient des rémunérations et des bonus qui dépassent l’entendement.

 

 

Nom

 

 

 

Revenus en 2010

 

 

 

Equivalent en années de SMIG *

 

 

 

Carlos Brito (AB Inbev)

 

 

 

7,69 millions €

 

 

 

418

 

 

 

Roch Doliveux (UCB)

 

 

 

5,16 millions €

 

 

 

280

 

 

 

Duco Sickinghe (Telenet)

 

 

 

4,05 millions €

 

 

 

220

 

 

 

Pierre-Olivier Beckers (Delhaize)

 

 

 

3,91 millions €

 

 

 

212

 

 

 

Pierre Mariani (Dexia)

 

 

 

2,03 millions €

 

 

 

110

 

 

 

Marc Grynberg (Umicore)

 

 

 

1,81 millions €

 

 

 

98

 

 

 

Benoît Scheen (Mobistar)

 

 

 

1,5 million €

 

 

 

81

 

 

 

* SMIG = Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti

 Ce ne sont pas les salaires belges qui dérapent ! Mais bien les exigences des actionnaires…

STOP au dérapage actionnarial !

Contrairement aux idées reçues, nous vivons dans un pays de plus en plus riche. Chaque année, les richesses produites (par les travailleurs !) ne font qu’augmenter. Mais, depuis 30 ans, ce sont les actionnaires qui en captent une part de plus en plus importante au détriment des travailleurs. Rien que pour 2010, ce sont 20 milliards € supplémentaires qui se sont retrouvés… dans la poche des actionnaires !

Qu’ont-ils fait de tout cet argent ? Des emplois ? Des augmentations de salaires ? Des investissements dans l’économie ? Non. Ces montants astronomiques sont partis alimenter la spéculation financière… Cette spéculation folle, évoluant hors de tout contrôle et complètement déconnectée de l’économie réelle… Cette spéculation qui nous a menés à la crise bancaire de 2008.

Les travailleurs ne payeront pas la crise, qu’ils disaient…

Suite à cette crise, les politiques de tous bords n’avaient qu’un mot à la bouche :

R-E-G-U-L-A-T-I-O-N !
La finance et l’économie ne pouvaient plus fonctionner sans balises, les gouvernements avaient compris la leçon, ils allaient légiférer pour encadrer tout ça…

Pour que ces déclarations dépassent le stade des bonnes intentions, la FGTB wallonne avait lancé, début 2009, sa campagne «Le capitalisme nuit gravement à la santé». Elle entendait évidemment dénoncer le système capitaliste et ses crises mais également proposer des alternatives concrètes en matière économique et sociale. Objectif ? Une meilleure répartition des richesses et un mieux-être pour toutes et tous.

Deux ans plus tard, que sont devenues les déclarations politiques ? Rien, nada… ou si peu. Le système que nous dénoncions n’a pas été remis en question et nos contre-propositions n’ont pas été suffisamment entendues. Pire, loin d‘avoir tiré les leçons de la crise, la droite et le patronat veulent à nouveau nous imposer leurs vieilles recettes : modération salariale, austérité, privatisation des services publics, fiscalité injuste, attaques contre la Sécurité sociale… Bref, faire payer la crise aux travailleurs par tous les moyens !

Ca suffit !

Aujourd’hui, la FGTB wallonne repart au combat partout en Wallonie. Dans les zonings industriels, dans les services publics, dans les entreprises de services, dans la grande distribution… Objectif ? Rappeler que des solutions solidaires, socialement justes et économiquement efficaces existent.

Vous pouvez les découvrir dans la brochure « Où est passé l’argent? »

Cette brochure est également disponible en version « papier » que vous pouvez commander en envoyant un mail à la FGTB wallonne ou en téléphonant au 02/506 82 36. Les militants de la FGTB wallonne la diffuseront également dans le sentreprises lors de rencontres organisées avec les travailleurs.

Ce petit ouvrage est à diffuser sans modération auprès de vos collègues, familles, amis…

Ensemble, nous serons plus forts pour gagner la bataille des idées. Ensemble, nous irons chercher l’argent là où il se trouve… dans la poche des actionnaires !

 

Une campagne réalisée en collaboration avec le CEPAG.

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