lancement du réseau « Stop art. 63§2 »
Ce 1er avril 2014 Ca y est, la bagarre est lancée, et de quelle manière !
Une conférence de presse a d’abord eu lieu à la « Cité Miroir », dans le centre de Liège, en fin de matinée. Devant plusieurs journalistes, il s’est d’abord agi de re-situer la limitation dans le temps des allocations d’insertion dans le contexte plus large de l’austérité imposée à toute l’Europe et dans le sillage de la crise économique et financière de 2008. Ensuite, d’exposer les origines du réseau « Stop art. 63§2 », son fonctionnement, ainsi que ses revendications, avant qu’un des nombreux soutiens associatifs du réseau à Liège n’explique les raisons pour lesquelles il jugeait opportun de s’impliquer dans cette lutte.
Une joyeuse troupe d’une trentaine de personnes s’est ensuite dirigée vers le FOREM pour mener la première action officielle du réseau, réalisée au même moment dans quatre autres villes belges (Tournai, Namur, Bruxelles, Virton) : un appel à soutien du personnel de cette institution, en première ligne pour constater au quotidien la pénurie criante d’emploi, et dès lors la perversité d’une mesure qui prétend malgré tout punir les bénéficiaires d’allocations d’insertion qui n’auraient pas su en trouver (suffisamment). Des tracts ont été distribués à chaque étage du bâtiment, dans la bonne humeur, malgré un accueil parfois mitigé. Entre la perplexité et le refuge derrière un « devoir de réserve » somme toute assez confortable, il ne semble pas encore y avoir beaucoup de place pour une réelle opposition à un système qui place pourtant les travailleurs du FOREM en contradiction constante avec les fins qu’ils prétendent servir. Soulignons ici en particulier l’attitude des délégations syndicales, en réunion avec la direction au moment de notre passage, et qui n’ont pas bronché lorsque leur soutien fut sollicité par les trois membres du réseau qui s’étaient courtoisement invités à leur petite assemblée, le temps d’un court speech de 3′.
Après avoir rassuré les « gros bras » du FOREM qui se sont rendus compte de l’action au moment même où elle se terminait, des banderoles ont été déployées sur une passerelle qui avoisine l’endroit de notre intervention du jour, avant que le cortège ne rejoigne le centre-ville pour préparer la soirée de lancement prévue au Centre Poly-Culturel/ Résistances. Et là c’est une petite centaine de personnes qui s’est d’abord vu rappeler l’historique et les objectifs du réseau, avant d’être scindée en deux groupes de discussions dont il est ressorti une nette envie de mener cette lutte en commun. Beaucoup de nouvelles têtes, encore plus de bonnes idées, espérons que l’enthousiasme perdure et qu’on la gagne cette bataille !
Prochain rendez-vous : samedi 5 avril au Cercle du Laveu (45, rue des Wallons à Liège) pour une nouvelle Assemblée constituante du réseau !
Pour toute info.
Contactez info@stop632.be
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Ce que nous revendiquons
Nous exigeons du gouvernement belge qu’il commence par abroger l’article 63§2 et
qu’il revienne sur toutes les décisions prises à l’encontre de notre système d’allocations de chômage, digne par son caractère illimité d’être inscrit au patrimoine culturel et immatériel de
l’humanité.
Nous exigeons que cesse le harcèlement institutionnel contre les populations dont
les employeurs ne veulent pas ou qui développent à leur égard une résistance à l’enrôlement contraint. C’est pourquoi nous condamnons fermement et exigeons l’arrêt immédiat des contrôles de
recherche d’emploi exercés par l’ONEM.
Nous réclamons un renforcement de la sécurité sociale, ainsi qu’une
revalorisation de toutes les prestations sociales, allocations de chômage, pensions, indemnités maladie, prise en charge des soins de santé et allocations familiales, parce qu’elles constituent
le moyen le plus efficace de redistribution des richesses, ainsi qu’un laboratoire de rapports économiques libérés des contraintes de rentabilité et de productivité.
Notre sécurité sociale est le fruit d’une lutte de plus d’un siècle de la part
des producteurs, hommes, femmes, enfants, dans et hors emploi. Soyons à la hauteur de cet héritage, ne laissons pas les véritables « parasites » nous le prendre ! Seule une large
mobilisation pourra renverser l’idéologie actuelle et, pourquoi pas, initier une dynamique non plus strictement défensive, mais offensive. Après tout, pour paraphraser un célèbre
philosophe : « Ne rougissons pas de vouloir la lune, il nous la faut ! »
Ce que nous revendiquons
Nous exigeons du gouvernement belge qu’il commence par abroger l’article 63§2 et
qu’il revienne sur toutes les décisions prises à l’encontre de notre système d’allocations de chômage, digne par son caractère illimité d’être inscrit au patrimoine culturel et immatériel de
l’humanité.
Nous exigeons que cesse le harcèlement institutionnel contre les populations dont
les employeurs ne veulent pas ou qui développent à leur égard une résistance à l’enrôlement contraint. C’est pourquoi nous condamnons fermement et exigeons l’arrêt immédiat des contrôles de
recherche d’emploi exercés par l’ONEM.
Nous réclamons un renforcement de la sécurité sociale, ainsi qu’une
revalorisation de toutes les prestations sociales, allocations de chômage, pensions, indemnités maladie, prise en charge des soins de santé et allocations familiales, parce qu’elles constituent
le moyen le plus efficace de redistribution des richesses, ainsi qu’un laboratoire de rapports économiques libérés des contraintes de rentabilité et de productivité.
Notre sécurité sociale est le fruit d’une lutte de plus d’un siècle de la part
des producteurs, hommes, femmes, enfants, dans et hors emploi. Soyons à la hauteur de cet héritage, ne laissons pas les véritables « parasites » nous le prendre ! Seule une large
mobilisation pourra renverser l’idéologie actuelle et, pourquoi pas, initier une dynamique non plus strictement défensive, mais offensive. Après tout, pour paraphraser un célèbre
philosophe : &laq