Témoignage T.S.E.
J’ai effectué un parcours professionnel très diversifié, ce qui m’a permis d’acquérir plusieurs expériences professionnelles.
Mon souhait était de travailler dans le domaine de l’enfance. Pour diverses raisons personnelles, je n’ai pas su suivre ces études. Ayant eu une mauvaise expérience de travail (harcèlement moral), il m’a fallu un peu de temps pour reprendre le dessus.
Un jour dans un journal, je vois une annonce pour suivre une formation d’auxiliaire de l’enfance. Je prends des renseignements et je m’inscris, et suis la formation.
Depuis, j’ai travaillé dans différents endroits en A.L.E, en C.D.D., et d’autres formules. J’ai aussi remplacé en tant qu’institutrice maternelle (article 60), avec l’espoir d’avoir un emploi stable.
Une occasion s’est présentée, un travail à 4/5 temps pendant un an. Malheureusement, je ne remplissais pas les conditions P.T.P.(deux ans de chômage), donc je n’ai pas pu continuer. Malgré la volonté de poursuivre. A cela s’ajoutent le regard des autres, le repli sur soi, la baisse du moral.
Le contact vers l’extérieur? Toujours la même question : « Est-ce que Vous travaillez? »
Besoin d’un emprunt à la banque: refusé pas de contrat de travail…
Voilà comment on peut vite se retrouver au bas de l’échelle!
Voici le message que je désire vous adresser :
– A tout les parents: comment dire à son enfant, je ne travaille pas, mais je n’ai pas choisi.
– Aux adolescents: comment peut-on leur dire? Choisis un métier que tu aimes, continues tes études, tu auras un diplôme et tu pourras travailler.
Ne va t’on pas vers plus de violence, de pauvreté…